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Comment ça va... Lolita Morena?

Chaque semaine, une personnalité romande se confie sur sa manière de vivre le confinement. Aujourd’hui, Lolita Morena.

24 avr. 2020, 20:00
Lolita Morena pose chez elle, à Lens, avec Margot.

Elle l’assure: elle n’est pas sortie de chez elle depuis plus d’un mois, sauf pour quelques urgences. C’est depuis son chalet, situé à Lens, près de Crans-Montana, que l’ex-miss Suisse Lolita Morena a répondu à nos questions.

Comment ça va, Lolita Morena?

Ça va, parce que je suis privilégiée. J’habite en pleine nature, entourée de mes dix chiens que je vais promener tous les jours. Mon fils habite avec moi, donc je ne suis pas seule. 

Quelle est votre routine en ce temps de confinement?

Je n’en ai pas. Avant, j’étais toujours très stressée et je disais que si j’avais assez d’argent pour ne rien faire, j’arrêterais tout. Mais je ne dirai plus jamais ça (Rires)! Mon plus grand plaisir est d’aller promener mes chiens. Je leur fais faire de la gym dans le jardin, ils doivent se demander si je suis devenue folle…  

Ce qui vous manque le plus?

Les gros bisous et les accolades avec mon fils. Et aller voir les copains et les copines. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, je suis assez solitaire. Cette situation ne me convient pas, mais elle me stresse certainement beaucoup moins que d’autres personnes.

Comment pratiquez-vous vos activités?

Je rattrape mon retard pour le montage de mes émissions pour la Protection suisse des animaux (réd: elle est membre du comité central). Je suis indépendante, mais je n’ai pas de frais fixes. J’ai ma caméra, mes micros… et c’est tout. J’angoisse pour les autres, comme mon coiffeur ou la petite boutique dans laquelle je vais souvent acheter 2-3 trucs. Tous ces gens sympas qui sont leur propre patron et qui galèrent….

Votre truc pour passer au mieux cette période?

Il ne faudrait pas le dire, mais je suis la tendance à faire l’apéro, qui n’est normalement pas du tout dans mes habitudes (Rires). Je crois que c’est assez général, mais il faudrait faire attention: ça peut vite devenir une addiction. 

Sinon, j’essaie d’imaginer ce que je ferai après. Je devais aller en Roumanie et au Népal et je pense à ce que je ferais sur place. Je réfléchis aussi à ce que nous allons devoir changer pour que cette situation ne se reproduise plus. Ce n’est pas évident, car ma génération a vécu les années les plus insouciantes de cette planète. 

Qu’allez-vous changer?

Il y a plein de trucs que je ferai différemment. Par exemple, éviter d’aller acheter des produits tous les jours alors que je peux le faire en une fois. Eviter de m’éparpiller dans tous les sens.

Auriez-vous un conseil à donner à nos lecteurs?

Non, chacun a sa sensibilité. Mais il faut que nous soyons tous solidaires et que nous évitions au maximum les sorties, afin d’éviter de propager ce virus. Certains n’ont pas compris que ce n’était pas pour eux qu’il fallait rester chez soi, mais pour les autres. Je constate qu’il n’y a jamais eu autant de monde près de chez moi que pendant ce dernier mois. Nous sommes en pleine campagne, alors j’ai simplement clôturé mon jardin pour que mes chiens ne puissent pas s’échapper… mais les gens n’hésitent pas à passer sur mon terrain et celui du voisin, qui est une personne à risque. Ce n’est pas très cool. 

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