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Coronavirus: contrôles réclamés dans tous les avions et bus revenant de pays à risque

Plus de contrôles des passagers revenant de pays considérés à risque. C’est ce que demande le président de la faîtière des médecins cantonaux.

19 juil. 2020, 12:04
Toute personne qui rentre en Suisse en provenance d'un pays à risque pour le coronavirus est censée s'annoncer auprès des autorités cantonales et se placer en quarantaine.

Le président de la faîtière des médecins cantonaux Rudolf Hauri réclame des contrôles dans tous les avions et bus qui reviennent de pays considérés comme à risque. Il demande aussi une campagne d’information à l’intention des voyageurs concernés.

Toute personne qui rentre en Suisse en provenance d’un pays à risque pour le coronavirus est censée s’annoncer auprès des autorités cantonales et se placer en quarantaine. Des investigations de la NZZ am Sonntag montrent toutefois que moins de la moitié des voyageurs concernés se plient à ces règles.

L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) avait annoncé vendredi qu’il mènerait des contrôles sporadiques sur les vols et les bus qui arrivent en Suisse. Les listes de passagers seront contrôlées sur 20 à 30 vols par semaine.

Pour M. Hauri, ces contrôles sporadiques constituent un signal important, dit-il dans un entretien diffusé dimanche par la NZZ am Sonntag. Mais pour lui, la Confédération devrait prendre plus systématiquement un échantillonnage de chaque avion et chaque bus. Les voyageurs doivent pouvoir constater que cela peut toucher chacun d’entre eux. «C’est pourquoi une campagne d’information nationale de la Confédération est nécessaire», ajoute-t-il.

Responsabilité personnelle

L’OFSP a justement annoncé vendredi une campagne d’information à l’intention des voyageurs arrivant en Suisse: les indications seront désormais données à bord des bus et des avions avant l’entrée dans le pays. Des affiches seront également placées aux frontières.

Mais fondamentalement, la Confédération continue de s’en remettre à la responsabilité individuelle des passagers, qui doivent s’informer eux-mêmes, a indiqué Patrick Mathys, chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale de l’OFSP.

Surcharge du système en vue

De son côté, Rudolf Hauri met en garde contre une surcharge du système si d’autres pays sont ajoutés à la liste des Etats à risque. «Plus de destinations de vacances figurent sur la liste, plus vite le système d’annonce pour les voyageurs revenant au pays et le traçage de contacts va atteindre ses limites», dit-il. «Si l’augmentation du nombre d’infections rend impossible le maintien de ces mesures, la situation va rapidement devenir hors de contrôle».

La liste des pays à risque compte actuellement 29 Etats. Une douzaine d’autres pays devraient y être ajoutés, parmi lesquels le Luxembourg.

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