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Coronavirus: des capteurs CO2 pour éviter la fermeture des écoles et des restaurants à l’avenir

Les capteurs de CO2 pourraient éviter la propagation du coronavirus. La task force recommande de les installer dans les salles de classe, puis ultérieurement dans les restaurants. Objectif: alerter les usagers, lorsqu’il faut aérer une pièce et ainsi diminuer le risque de transmission du coronavirus.

20 avr. 2021, 18:15
Les capteurs permettent de savoir quand aérer.

La task force scientifique de la Confédération recommande l’utilisation de capteurs de CO2 à l’intérieur des bâtiments, en particulier dans les salles de classe, pour lutter contre le coronavirus. Ces appareils permettraient notamment d’alerter lorsqu’il faut aérer les pièces d’un local.

De cette manière, les capteurs pourraient réduire le risque de transmission par aérosol, indique le groupe de travail dans un document publié mardi via Twitter. Les capteurs de CO2 sont simples d’usage et peu coûteux (entre 100 à 200 francs), ajoutent les experts.

 

Ces outils sont encore peu utilisés, mais pourraient contribuer à la lutte contre le coronavirus, notamment dans les écoles. En fournissant continuellement des informations sur la qualité de l’air, ils permettent de prendre immédiatement les mesures appropriées, comme ouvrir les fenêtres ou sortir temporairement de la pièce.

Selon les experts, les aérosols exhalés par les personnes peuvent s’accumuler dans les espaces intérieurs mal ventilés. Cela augmente le risque de transmission du virus SARS-CoV-2.

La concentration de CO2 est couramment utilisée pour estimer la qualité de l’air et constitue la base des normes de ventilation des bâtiments dans de nombreux pays, relève la task force. Elle peut être utilisée comme un indicateur indirect de la concentration des aérosols exhalés.

Les concentrations maximales de CO2 recommandées pour une bonne qualité d’air sont de l’ordre de 800 à 1200 ppm (parties par million), avec des valeurs inférieures de 800 à 1000 ppm en cas de pandémie, notent les experts. Une concentration de 1000 ppm indique que 1,5% de l’air respiré par les occupants d’un local est auparavant passé par les poumons de quelqu’un d’autre. Ce chiffre passe à 4% pour une concentration de 2000 ppm, «ce qui est trop élevé».

L’utilisation des capteurs pourrait contribuer à maintenir les écoles ouvertes, même lors d’une aggravation de la situation sanitaire. Leur adoption en milieu scolaire faciliterait ensuite une utilisation plus large, par exemple dans les restaurants.

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