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Coronavirus: face à l’isolement, traiter l’anxiété et prévenir le suicide

L’isolement des gens mentalement vulnérables inquiète les spécialistes. Médecin-chef du Réseau fribourgeois de santé mentale et responsable de la chaîne de soins de psychiatrie d’urgence, Christoph Salathé revient sur les risques liés au confinement.

05 mai 2020, 00:01
/ Màj. le 05 mai 2020 à 06:40
L'isolement peut avoir de graves incidences sur des personnes vulnérables. (illustration)

Isolement, angoisses, dépendances: le semi-confinement représente un risque pour les personnes psychiquement fragiles. L’association Stop suicide – qui fête ses 20 ans – lance, cette semaine, une campagne de prévention marquée par le contexte particulier de la pandémie. L’accent est particulièrement mis sur la thématique de l’isolement, aggravé en cette période exceptionnelle.

Quant aux professionnels de la santé, ils rappellent l’importance de la prise en charge des patients vulnérables. Entretien avec Christoph Salathé, médecin-chef du Réseau fribourgeois de santé mentale et responsable de la chaîne de soins de psychiatrie d’urgence, intervention crise et liaison hospitalière.

Quel est l’impact du coronavirus sur les personnes atteintes de maladies psychiques?

Il varie. Certaines personnes sont peu touchées. D’autres, qui portent déjà une fragilité psychique avec trouble anxieux, voient leur angoisse augmenter. Celle-ci se greffe parfois à une maladie chronique (comme le diabète). En outre, la télévision montre régulièrement les pires cas de...

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