Où se contamine-t-on le plus au coronavirus? Cette question d’une désarmante simplicité est apparue pratiquement en même temps que la percée épidémique au printemps. Essentielle, basique et évidente, cette interrogation, n’a pourtant toujours pas trouvé de réponse précise, plusieurs mois après l’arrivée du virus.
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Une étude massive sur le sujet, récemment publiée aux Etats-Unis, apporte bien quelques éléments de réponse, mais présente également certaines limites (lire encadré). Et rien de comparable n’existe concernant le canton de Vaud, la Suisse ou même le continent européen.
Les limites du traçage
«Les statistiques sont globalement délicates dans ce domaine, parce qu’il est souvent difficile d’identifier la source de contamination pour de nombreux cas isolés ou pour ces cas qu’on appelle ‘‘cas index’’, c’est-à-dire des cas à l’origine de cas groupés», explique Karim Boubaker, médecin cantonal vaudois....