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Coronavirus: les effets psychologiques de la pandémie pas assez pris en compte

La pandémie a causé des dégâts physiques, c’est un fait. Mais, quid des conséquences psychologiques? L’Académie de médecine humaine estime que celles-ci ont été en partie négligées.

02 mars 2021, 18:33
Les conséquences psychologiques ont été quelque peu oubliées.

Les conséquences psychologiques et mentales de la pandémie de Covid-19 n’ont pas été suffisamment prises en compte et répercutées. L’Académie de médecine humaine (AMM) demande «une nouvelle conception complète de l’être humain dans la médecine et la société».

Pendant des décennies, la médecine s’est fixée sur le corps humain pour la compréhension de la santé et de la maladie. Les conséquences mentales de la pandémie montrent clairement que cette vision est loin d’être parfaite, indique mardi l’Académie de médecine humaine (AMM) basée à Zurich.

Depuis le début de la pandémie, la souffrance mentale est plus fréquente et plus grave. Les cliniques psychiatriques pour enfants et adolescents ont signalé un afflux de nouveaux patients en automne 2020. Une enquête de l’Université de Bâle a révélé que par rapport à avril deux fois plus de personnes ont signalé des symptômes dépressifs graves lors de la deuxième vague.

Selon l’AMM, la population n’a pas suffisamment été informée des conséquences psychologiques de la crise. En 2020, l’accent a plutôt été mis sur le nombre de personnes infectées par le coronavirus, le nombre de personnes vaccinées, les valeurs R et les mesures de protection. Trop peu d’attention a été accordée à la souffrance psychologique.

L’académie estime qu’il serait important d’élargir l’information. Elle demande une «nouvelle conception de l’être humain dans la médecine et la société». Le traitement des patients et le soutien doivent être assurés par des équipes interdisciplinaires dans lesquelles la psychologie, la théologie et le travail social sont des composantes fixes.

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