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Coronavirus: les masques défectueux rappelés par la Confédération sont inoffensifs

Pas de danger. C’est le message délivré par le laboratoire qui a analysé les masques défectueux rappelés par la Confédération. Des champignons avaient été découverts sur plusieurs lots de masques au mois de juillet.

12 oct. 2020, 18:03
Les masques rappelés ne présentent pas de risque.

Les masques rappelés par la Confédération ne sont pas dangereux pour la population. Deux analyses indépendantes montrent qu’ils satisfont au critère de pureté microbiologique.

Le laboratoire des Hôpitaux universitaires de Genève avait détecté en juillet des traces de champignons sur des échantillons de masques de protection. Par mesure de précaution, la Confédération avait rappelé les lots concernés et demandé des analyses sur les masques retirés ainsi que sur de nouvelles commandes. Le flou règne sur le nombre exact de masques.

Inférieur aux valeurs-limite

L’Hôpital universitaire de Bâle-Ville et un laboratoire environnemental indépendant et certifié ont alors testé 25 lots, indique lundi le Département de la défense et de la protection de la population dans un communiqué. Des moisissures ont été détectées dans 0,65% des échantillons. Une valeur attendue pour des produits qui ne doivent pas et ne sont pas stériles.

Tous les échantillons examinés ont en outre présenté des valeurs bien inférieures à la limite de la norme européenne, précisent les analyses. Ils correspondent au critère de pureté microbiologique. Les masques ne présentent donc pas de risque pour la santé.

Une réaction allergique serait également improbable, car l’exposition à l’air respiré pendant l’été sollicite davantage les poumons que l’inhalation à travers les masques. Des moisissures se trouvent partout sous forme volatile. Elles affectionnent particulièrement des températures comprises entre 20 et 25 degrés et un taux d’humidité supérieur à 60%.

Sort indéterminé

Les masques récupérés par la Confédération sont pour l’instant stockés, a précisé le porte-parole de l’armée Daniel Reist à Keystone-ATS. Leur sort n’est pas encore déterminé. Ils pourraient être détruits, voire remis en circulation.

Ce deuxième scénario semble peu probable, selon le porte-parole de l’armée. Ce ne sera en tout cas pas le cas pour les premiers lots qui devaient être utilisés jusqu’à septembre. La prochaine échéance est pour le printemps 2021.

Interrogé sur le nombre de masques concernés, Daniel Reist a botté en touche. «Nous recevons encore des masques des cantons. D’autres ne vont probablement plus les envoyer. Les stocks changent de jour en jour.» Et le porte-parole de se dire avant tout heureux que la population n’ait pas été mise en danger.

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