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Coronavirus: lits en soins intensifs occupés au maximum à 98% dans les hôpitaux suisses

Les chiffres sont tombés. Le taux d’occupation des lits en soins intensifs dans les hôpitaux suisses a atteint au maximum 98% au plus fort de la pandémie. Si l’on compte les seuls cas de Covid-19, le taux a grimpé jusqu’à 56%.

16 juil. 2020, 15:24
Le taux d'occupation de 56% par des patients infectés par le nouveau coronavirus du 5 avril est le plus élevé durant toute cette période.

Pendant la pandémie de coronavirus, les lits de soins intensifs dans les hôpitaux suisses étaient occupés au maximum à 98%. Ce taux a été atteint le 10 avril. Si l’on prend uniquement les cas de Covid-19, le taux d’occupation maximum des lits aux soins intensifs a été de 56%. Ce pic a été enregistré le 5 avril.

Ces chiffres publiés jeudi proviennent de la Société Suisse de Médecine Intensive (SSMI). Celle-ci a évalué l’occupation des capacités en lits des 82 unités de soins intensifs reconnues ou certifiées du 30 mars au 16 juin.

Le taux d’occupation de 56% par des patients infectés par le nouveau coronavirus du 5 avril est le plus élevé durant toute cette période. Ce taux se reflète dans le nombre de cas signalés par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), qui ont atteint des records à la fin mars: le 23, l’office annonçait 1464 nouvelles infections. Au total, le 5 avril, 88% des lits de soins intensifs étaient occupés en Suisse.

Bien que le taux d’occupation des unités de soins intensifs pour des patients malades de Covid-19 ait diminué de façon continue du 5 avril au 16 juin 2020, le taux maximal d’occupation a été atteint le 10 avril, avec 98% des lits adultes occupés par des patients, avec et sans Covid-19. Le 16 juin, dernier jour du relevé, ce taux a chuté à 3%.

Différences régionales

En moyenne annuelle, le taux d’occupations des lits de soins intensifs se situe à 75%. Malgré la forte augmentation temporaire du taux, la SSMI confirme que les capacités dans toute la Suisse ont été suffisantes à tout moment pour prendre en charge tous les patients gravement malades.

Toutefois, des différences régionales considérables ont été constatées: les unités de soins intensifs du Tessin et de la région lémanique étaient les plus occupées.

La SSMI estime que l’augmentation parfois considérable des capacités en soins intensifs a contribué à éviter une surcharge. La décision du Conseil fédéral d’interdire à partir du 17 mars les interventions non urgentes y a également largement contribué, note la SSMI.

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