Le mercredi 18 mars, comme près de 300 couples vaudois, Genton et Altina Cocaj apprennent par courrier que leur mariage civil est repoussé jusqu’à nouvel ordre. Impossible d’accueillir témoins, familles et amis alors que le coronavirus circule en Suisse. Pour le couple, c’est la douche froide: leur union devait être célébrée le 19 mars, soit deux jours seulement après la fermeture de l’Etat civil. «Le 19, c’est un peu un chiffre porte-bonheur: c’est la date de notre rencontre, mon numéro de joueur de foot ou encore le jour où j’ai passé mon permis de conduire, nous n’avions pas choisi cette date au hasard», raconte Genton Cocaj.
La cérémonie prévue au château de Rolle tombe donc à l’eau et les amoureux restent dans l’expectative. Jusqu’à un coup de fil reçu le 1er avril. «Une dame de l’Etat civil me propose de procéder par visioconférence, je n’ai pas hésité et j’ai dit...