«Le vaccin est devenu un sujet tabou à la maison», confie Henri*, 23 ans. A côté de ses études en psychologie, il s’est engagé au printemps dans un centre de vaccination pour apporter sa contribution au combat contre la pandémie. «Ça ne posait d’ailleurs pas de problème jusqu’au jour où j’ai reçu ma première dose», raconte-t-il.
L’événement révèle une divergence de convictions avec ses parents. «Ma mère en particulier a désapprouvé mon choix et m’a fait comprendre que je la décevais.» S’ensuivent deux mois de polémique autour de la table. «Mon frère et moi avons tenté de découvrir ses raisons, en vain. Elle est d’ailleurs à jour avec ses autres vaccins. C’est à n’y rien comprendre!»
Effet amplificateur
Pour Nicolas Favez, professeur de psychologie clinique de la famille à...