Le conseiller fédéral Ueli Maurer et le président de la Banque nationale suisse, Thomas Jordan, ont participé samedi à la vidéoconférence des ministres des finances et des gouverneurs des banques centrales des Etats membres du G20. La rencontre était entièrement consacrée à la gestion des conséquences économiques de la pandémie de Covid-19.
La Suisse a été invitée par l’Arabie saoudite, qui assume la présidence du G20, à participer en 2020 à tous les volets et réunions du groupe. La Suisse participe cette année pour la cinquième fois consécutive à ces rencontres, a communiqué le Département fédéral des finances (DFF).
Virtuelles Treffen der G20-Finanzminister im Zeichen der Bewältigung der wirtschaftlichen Folgen von #COVID19. #BRUeliMaurer betonte, dass transparente und nachhaltige Staatsschulden im Zentrum einer soliden Politik stehen.#Covid-19@SNB_BNS_dehttps://t.co/Ha30s91VPX pic.twitter.com/sSpd6oneN6
— EFD_DFF (@efd_dff) July 18, 2020
Les discussions ont porté sur l’évolution économique et la stabilité financière internationales, l’actualisation du plan d’action du G20 d’avril 2020 pour lutter contre la crise liée au Covid-19 et les efforts communs pour garantir une reprise économique mondiale.
Le G20 a relevé l’importance de l’initiative qui vise à suspendre temporairement le service de la dette des pays les plus pauvres envers leurs créanciers publics bilatéraux. La réforme de l’imposition internationale des entreprises et les investissements durables dans les infrastructures ont également fait l’objet de débats.
Le conseiller fédéral Ueli Maurer a insisté sur l’importance que revêtent des marchés ouverts et efficaces pour que la reprise soit rapide et durable. Dans son intervention, il a rappelé le rôle central des chaînes mondiales d’approvisionnement et il s’est déclaré favorable à un renforcement de la coopération internationale afin d’éviter des retards dans ce domaine.
Le chef du DFF a aussi souligné que les investisseurs et les entreprises ont maintenant besoin de sécurité en matière de planification. Dans cette optique, il a appelé à une plus grande prudence dans l’élaboration des nouvelles directives fiscales internationales. Enfin, Ueli Maurer a signalé qu’une gestion transparente et durable de la dette publique est primordiale pour une politique fiable.