B.1.1.7, P.1, 501.V2… Derrière leurs noms de code discrets, les nouveaux variants du Sars-CoV-2 donnent des palpitations aux autorités sanitaires de tous les continents. C’est que les mutants britannique, sud-africain et brésilien sont plus contagieux que le virus qui sévit depuis un an. L’écrasante majorité des 300 000 mutants déjà séquencés dans le monde n’a, toutefois, aucun effet. Car des variants sont découverts un peu partout. Même en Suisse, où une quarantaine d’entre eux ont été identifiés depuis le début de l’épidémie. En particulier, un nouveau «variant dans l’est de la Suisse», comme l’a décrit le Conseil scientifique français, dans un rapport récent. De quoi susciter, cette semaine, les interrogations des médias français sur cette potentielle «menace» voisine.
Réfractaire à certains tests
Si ce variant s’est effectivement répandu dans l’est du pays, Valérie d’Acremont, infectiologue à Unisanté et professeure à l’Université de Lausanne, relativise les risques: «Il n’a rien de...