En ce début de printemps, fleurs et plantes en pot, symboles du renouveau par excellence, paient un lourd tribut à la pandémie. Et finissent au compost plutôt que dans nos vases, jardins et balcons. A La Sarraz, l’horticulteur André Pittet a dû jeter 30 000 tulipes et 12 000 primevères en pot. Et ce n’est que le début. Le Sarrazin, à l’image de ses collègues, ne sait pas encore quel sort sera réservé à ses 100 000 plantes et fleurs en pot en production.
A Borex, l’entreprise horticole des frères Daniel et Yves Gallay produit environ 1,3 million de plantes à massifs et de plantes fleuries en pot par an. Ils estiment avoir dû en jeter 80 000 à ce jour. «Mais il se pourrait que l’on atteigne les 100 000 avant Pâques», déplore Daniel Gallay. Chez Schilliger, à Gland, ce sont pour l’heure 30 000 plantes qui sont passées...