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Etats-Unis: polémique autour des fêtes de Mike Pompeo pour Noël

L’actuel secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, a choisi de maintenir sa tradition des fêtes de Noël. Les années précédentes, des centaines d’invités y prenaient part. Une décision qui fait débat alors que la pandémie frappe toujours de plein fouet le pays.

04 déc. 2020, 19:23
 Mike Pompeo et son épouse auraient prévu une fête avec 900 invités le 15 décembre (ILLUSTRATION).

D’ordinaire, le tout-Washington se bouscule aux fêtes du secrétaire d’Etat avant Noël. Mais en pleine pandémie, le maintien par Mike Pompeo de cette tradition, avec des centaines de convives invités, fait polémique.

«J’espère qu’à l’approche de cette période des fêtes de fin d’année difficile et inhabituelle, vous donnerez la priorité à la santé et au bien-être des employés et travailleurs du département d’Etat et annulerez ces événements en présentiel qui ne sont clairement pas cruciaux, et qui ne méritent pas de prendre le risque de propager encore davantage le Covid-19». Dans une lettre cinglante au chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo, l’influent sénateur démocrate Bob Menendez, a donné le ton.

J’espère qu’à l’approche de cette période des fêtes de fin d’année difficile et inhabituelle, vous donnerez la priorité à la santé et au bien-être des employés et travailleurs du département d’Etat et annulerez ces événements en présentiel qui ne sont clairement pas cruciaux.
Bob Menendez, sénateur démocrate

Le Washington Post a révélé cette semaine que Mike Pompeo et son épouse avaient lancé des invitations pour plusieurs fêtes sous les dorures du département d’Etat, dont une avec 900 invités le 15 décembre. Et ce alors même que la mairie de la capitale fédérale interdit les rassemblements de plus de dix personnes dans les espaces clos.

Le tout au moment où la pandémie bat record sur record aux Etats-Unis, avec plus de 210.00 cas de coronavirus et plus de 2.900 décès en une seule journée jeudi.

L’American Foreign Service Association est également montée au créneau vendredi en exhortant dans un communiqué le département d’Etat à «faire marche arrière» et à «adopter un comportement responsable conformément à ses propres instructions».

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