L’annonce est tombée comme un couperet, environ une semaine avant le lancement des festivités. «J’ai reçu un courrier de la police cantonale me signifiant qu’on nous retirait notre autorisation», se souvient Jacques Bezençon, président de l’Association Morges Fleur du Léman, qui organise la Fête de la tulipe.
Alors que la manifestation s’apprêtait à célébrer son jubilé en grande pompe, le coronavirus est passé par là. Résultat: les animations prévues entre le 20 mars et le 10 mai sont tombées à l’eau. Un comble, alors que la météo n’a jamais été aussi belle qu’en ce printemps. «Tous les week-ends ont été magnifiques», souligne Jacques Bezençon. Un soleil qui aurait sans nul doute attiré les 100 000 visiteurs initialement attendus, et qui aurait évité aux organisateurs de se retrouver en délicatesse financière, comme c’est le cas aujourd’hui.
Une sculpture porteuse d’espoir
Indifférentes aux bouleversements du monde, les fleurs, elles, ont éclos malgré...