Comme l’ensemble de l’activité touristique, l’hôtellerie a été frappée de plein fouet par la crise sanitaire. Et c’est d’autant plus vrai sur La Côte où le secteur est très orienté clientèle d’affaires. Mais les directeurs d’hôtels et d’auberges de la région ne sont pas restés les bras croisés en attendant que l’orage passe.
Reste que, d’une manière générale, les premiers mois de l’année n’ont pas été simples, notamment pour les hôtels les plus urbains. «On parle d’un taux d’occupation de 12 ou 13%, détaille de Yannick Juillerat, président de la section d’HotellerieSuisse de La Côte. Pour les établissements les plus importants, cela ne constitue pas une réalité économique.»
Celui qui est également le directeur de Romantik Hôtel Mont-Blanc au Lac à Morges prend son cas pour exemple: ouvrir son hôtel le matin revient à dépenser 14 000 francs pour la journée. Mieux vaut être sûr de son coup avant d’accueillir...