«Quand j’ai appris la nouvelle, j’étais en train de faire le dernier jour de chantier de notre nouveau fitness à Meyrin. On sentait que ça allait nous tomber dessus, alors on a essayé de vite finir les derniers détails.» Comme tous les patrons de fitness, Luciano Luppi, fondateur du groupe Harmony, a pris un sérieux coup sur la tête vendredi 13 mars, quand il a pris connaissance des mesures mises en place par le Conseil d’Etat vaudois pour endiguer la pandémie de coronavirus.
D’abord obligé de fermer ses enseignes vaudoises, puis, le lundi suivant, celles sises à Genève, le Founachu savait qu’il s’apprêtait à vivre des semaines compliquées sur le plan financier. «Tous les fitness sont logés à la même enseigne, il n’y a plus aucune liquidité qui rentre depuis le 13, explique celui qui a mis ses 180 employés au chômage partiel. Sans aide de la Confédération, on est...