Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Mobilité: la crise du coronavirus a fait grimper la demande de motos en Suisse

La crise sanitaire a eu un impact sur la mobilité des Suisses. La demande de motos a grimpé au mois de mai, probablement en raison, notamment, de la crainte des transports publics.

24 juin 2020, 08:55
Cette année, la moto a beaucoup de succès auprès des Suisses. (illustration)

Le coronavirus a-t-il fait des Suisses un peuple de motards? La crise sanitaire a, en tous les cas, changé le comportement des Helvètes en termes de mobilité. Les deux-roues semblent avoir beaucoup de succès. Au mois de mai dernier, la plateforme d’annonces en ligne Comparis a enregistré une hausse de 78% des recherches pour les motos par rapport à mai 2019.

La première semaine suivant l’entrée en vigueur des mesures de lutte contre le coronavirus, du 16 au 22 mars 2020, la recherche de motos avait chuté de 28 % par rapport à la même période de l’année passée, explique Comparis dans un communiqué. Mais l’intérêt pour les motocycles a considérablement augmenté ensuite: après les premières mesures d’assouplissement prononcées par le Conseil fédéral, durant la dernière semaine d’avril, les recherches avaient déjà augmenté de 71 % par rapport à la même semaine de l’année passée. Avec la deuxième étape de l’assouplissement, qui a débuté le 11 mai, ces recherches ont même doublé par rapport à la période précédente.

 

 

Selon Andrea Auer, experte Mobilité chez Comparis, la peur d’une contamination au coronavirus dans les transports en commun est l’une des explications à cette forte demande. Les Suisses devraient continuer de se tourner davantage vers les transports individuels à l’avenir. 

Le fait que les vacances à l’étranger soient compromises donne également envie aux Helvètes d’acquérir une nouvelle moto pour faire des virées dans leur pays.

Enfin, un autre facteur, totalement indépendant du coronavirus, peut expliquer cet intérêt soudain pour les motos: une admission plus stricte au permis de conduire des grosses cylindrées à partir de l’an prochain. «Il est donc probable que certains mordus prévoient de passer l’examen cette année, et qu’ils cherchent le véhicule adapté pour ce faire», explique Andrea Auer.

 

 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias