«Si la crise se poursuit jusqu’à l’été, elle pourrait nous être fatale.» C’était le 9 mars dans les bureaux d’Opus One, à Nyon. Le confinement n’était pas encore d’actualité et les manifestations de moins de 1000 personnes toujours autorisées. Près de deux mois plus tard, la crainte de son directeur, Vincent Sager, est devenue réalité: il n’y aura pas de concerts cet été et cela devrait perdurer. «Les oracles les plus sombres prédisent l’absence de spectacles pour une durée de deux ans. Il est dans tous les cas possible qu’il ne se passe pratiquement rien jusqu’à Noël», estime-t-il.
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L’entreprise Opus One est-elle donc condamnée à tirer la prise? «Heureusement, non», répond son responsable. La situation est encore tenable «un moment» grâce aux mesures de chômage partiel, dont bénéficient les dix-huit collaborateurs de l’agence. L’entreprise espère aussi pouvoir...