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Pandémie et travail: le temps des (remise en) questions?

On l’aimait ou on ne l’aimait pas et on le voit aujourd’hui sous un jour nouveau. En quoi la crise sanitaire a-t-elle pu modifier le sens que nous donnons à notre travail au point d’inciter les reconversions professionnelles? Eléments de réponse avec Nicky Le Feuvre, sociologue.

02 mars 2021, 13:00
Avec la crise et le télétravail, certains sont privés de contacts avec leurs collègues qui leur étaient bénéfiques.

Les études à large échelle manquent encore, en Suisse et ailleurs, mais une évidence semble se dessiner: la crise sanitaire, ce chamboule-tout, nous amène à réfléchir au sens que nous donnons à notre travail. Une étude du groupe Randstad France, spécialiste des services en ressources humaines, l’illustre parfaitement: sur 400 Français interrogés en mai 2020, 29% ont le sentiment d’occuper un emploi dont ils ne perçoivent pas le sens. Pour 16% du panel, la pandémie a agi comme un révélateur. Si bien que 30% des sondés envisagent un changement professionnel après la crise. Des chiffres qui ne surprennent pas la sociologue du travail Nicky Le Feuvre, professeure ordinaire à l’Université de Lausanne (UNIL). Interview.

Nicky Le Feuvre, est-il normal de s’interroger, en cette période de crise, sur le sens que l’on donne à son travail?

Bien sûr! En temps normal, nous adoptons une routine qui nous aide à fonctionner sans...

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