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Robin Froidevaux doit trouver de nouveaux objectifs

Sixième des Championnats du monde à Berlin avec le «quatre» en poursuite par équipes, l’habitant de Saint-Saphorin-sur-Morges a dû s’adapter à la nouvelle situation qui règne en Suisse. Et trouver une motivation pour des objectifs incertains.

25 mars 2020, 14:00
Robin Froidevaux sort tout de même de chez lui pour s'entraîner.

Fin février à Berlin, Robin Froidevaux et ses trois coéquipiers Claudio Imhof, Stefan Bissegger et Cyrille Thièry ont assuré la qualification olympique du «quatre Helvétique». Il fallait finir dans les huit premiers de ces Mondiaux pour aller à Tokyo, les Suisses ont terminé huitièmes avec 66 millièmes (!) d’avance sur le Japon.

Sixième du classement final, les Suisses n’étaient pas parfaitement satisfaits de leur performance. «Nous avons été déçus par nos temps, avoue Robin Froidevaux. Nous avons débriefé. La préparation n’avait peut-être pas été optimale. Mais nous avons quand même décroché le billet pour les Jeux, c’était bien là notre principal objectif.»

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Rentré de Berlin, Robin Froidevaux s’était octroyé une pause de cinq jours avant de s’envoler pour Majorque en compagnie des juniors suisses. «J’aime bien rouler là-bas. Les routes sont belles et le climat est bon.» Le Vaudois est rentré à la mi-mars en Suisse alors que le pays basculait dans le confinement modéré. «Il était temps de quitter l’Espagne. Juste après notre départ, il n’était plus possible de rouler. Il fallait rester chez soi.»

Membre de l’équipe continentale Akros-Excelsior-Thömus, Robin Froidevaux (21 ans) devait ensuite s’envoler pour la France pour y disputer la course Paris – Troyes avant d’enchaîner les classiques Gand – Wevelgem et le Tour des Flandres des moins de 23 ans. «Tout d’un coup, on a appris que toutes les courses étaient annulées ou reportées», lance le représentant de La Côte.

Programme chamboulé

Alors le Vaudois est resté chez lui à St-Saphorin-sur-Morges. La Suisse n’ayant pas encore instauré un confinement total à la française, il profite du beau temps pour effectuer des sorties à vélo en compagnie de membres de sa famille. «Jamais plus de deux ensemble. Nous faisons de longues sorties. Je trouve que le comportement des automobilistes est plus attentionné dans cette période difficile. Il y en a toujours un ou deux pour nous montrer leur agacement parce qu’on ne reste pas confiné, mais d’autres le comprennent mieux parce que c’est notre métier.»

Le Vaudois entrevoyait un beau printemps sur le vélo à disputer les courses sur route avec, peut-être même, une participation au Tour de Romandie. Tout son programme a été chamboulé. On ne courra pas avant longtemps en Europe. Dès le mois de juin, Froidevaux devait rejoindre à Granges ses compatriotes pistards pour la préparation finale en vue des Jeux. Avec les Jeux de Tokyo renvoyés en 2021, tout le programme va être remodelé. «Je vois au moins un avantage à ce report. Ça nous laisse une année de plus pour nous préparer. Et il n’y aura que trois ans à attendre entre Tokyo et les Jeux de Paris en 2024. Et ça, c’est appréciable», souligne-t-il.

ATS

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