Si les milieux médicaux sont dépendants de matériel produit en Chine, notre agriculture, bien que solidement ancrée dans son terroir est elle aussi dépendante de l’étranger. Notamment en matière de bras qui risquent de manquer en raison des difficultés de circulation à travers les pays touchés par la pandémie. Pour pallier le manque de personnel au moment de travaux gourmands en main-d’œuvre, la paysannerie suisse cherche des solutions.
Le mois d’avril peut encore être considéré comme calme dans les métiers de la terre, avec les récoltes d’asperges et d’oignons frais, mais les travaux de mai nécessiteront quelques milliers de personnes. «Nous travaillons sur plusieurs scénarios dans un contexte mouvant de jour en jour où, en plus, nous constatons des différences entre des décisions prises en plus haut lieu et leur application sur le terrain, indique Francis
Egger, vice-directeur de l‘Union suisse des paysans (USP).
«Le robinet reste ouvert»
Le plan...