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Coupe Davis: la Suisse mène 2-0 contre l'Italie

L'équipe de Suisse de tennis affronte l'Italie en demi-finale de la Coupe Davis de vendredi à dimanche à Palexpo Genève. Vivez cet événement en suivant notre fil twitter! Stan Wawrinka a battu Fabio Fognini 6-2 6-3 6-2. La Suisse mène 2-0 contre l'Italie.

12 sept. 2014, 17:36
Stan Wawrinka of Switzerland returns a ball to Fabio Fognini of Italy during the second single match of the Davis Cup World Group Semifinal match between Switzerland and Italy, at Palexpo, in Geneva, Switzerland, Friday, September 12, 2014. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

La chasse aux billets pour Lille peut commencer. Plus rien ne s'oppose vraiment à une finale France - Suisse en novembre prochain au Stade Pierre Mauroy.

Comme les Tricolores à Roland-Garros face à la République tchèque, la Suisse mène 2-0 devant l'Italie. Après le premier point apporté par un excellent Roger Federer devant Simone Bolelli (7-6 (7/5) 6-4 6-4), Stan Wawrinka a surclassé un Fabio Fognini éteint comme le Vésuve. Le Vaudois s'est imposé 6-2 6-3 6-2 pour cueillir un deuxième point capital.

Les Suisses espèrent conclure désormais dès le samedi comme il l'avaient fait en 1992 devant le Brésil. Même si la paire composée de Bolelli et de Fognini présente de belles références, le double suisse devrait être en mesure de l'emporter quels que soient les duos alignés.

Fognini à la dérive

La titularisation de Fabio Fognini serait surprenante. Le Napolitain ne fut qu'une ombre sur le court face à Wawrinka dans "le" match clé de cette demi-finale. Auteur de 44 erreurs directes dont 8 doubles fautes, le no 1 de la "Squadra Azzurra" a un peu creusé sa propre tombe. Stan Wawrinka l'y a toutefois poussé sans ménagement.

Dans ce match qui était pour lui celui de tous les dangers, Stan Wawrinka a témoigné de toute la rigueur voulue pour fermer la porte à Fognini. L'Italien n'a fait illusion que l'espace de dix minutes dans la deuxième manche pour effacer un break avant de se procurer une balle de 4-3 sur le service du Vaudois. Mais ce ne fut qu'un feu de paille. "J'ai été solide, agressif. Je ne lui pas laissé le temps de pour s'organiser, se félicite Wawrinka. Je l'avais dit depuis le début de la semaine: ce match dépendait essentiellement de moi."

Stan Wawrinka reconnaît qu'il "avait commis des erreurs contre le Kazakhstan". "Mentalement, j'étais mieux préparé aujourd'hui." Comme Federer qui a connu une réussite de 69 % sur sa première balle, la clé pour Wawrinka fut son service: 61 % de réussite sur sa première balle pour un total de 16 aces. En face, ce fut le désert. "Que faire quand il vous arme un service à 220 km/h et que pour votre part, vous empilez les doubles fautes?", s'interroge avec raison Fabio Fognini.

Un péril certain

"Il était capital de gagner ce premier set. Non seulement pour ce simple, mais aussi pour l'ensemble de cette demi-finale!" Roger Federer admet avoir fait face à un péril certain face à Bolelli. "Il a vraiment livré un bon match, glisse-t-il. J'ai été un peu heureux de n'avoir par lâché un set. Lui doit être frustré de s'être incliné en trois sets."

Un point a sans doute scellé l'issue de cette partie. A 1/1 dans le jeu décisif du premier set, Federer tentait son deuxième enchaînement retour-volée de la rencontre pour pousser son adversaire à la faute. Ce fut le seul point du tie-break enlevé à la relance.

Le Bâlois a ensuite dû attendre la... 60e minute de la rencontre pour procurer sa première balle de break de la rencontre. Il ne la transformait pas mais pouvait ravir le service de Bolelli à 3-3. "Une fois les deux premiers sets dans ma poche, cela devenait bien difficile pour lui", lâche Roger Federer qui s'est félicité des changements apportés par rapport au quart de finale contre le Kazakhstan. "En indoor, la marge est plus étroite, dit-il. C'est pourquoi nous avons pris la décision de ralentir quelque peu le court par rapport au mois d'avril". Pour se donner la possibilité de créer davantage de jeu.

Chiudinelli en double?

"Il faut être réaliste. Nous sommes menés 2-0 à l'extérieur face aux no 3 et 4 mondiaux. Face au meilleur joueur de tous les temps et face à un joueur qui vit la plus belle année de sa carrière." En trois phrases, Corrado Barazzutti a tout dit. L'Italie n'a aucune chance de ressortir la tête de l'eau à Palexpo.

Samedi, les Italiens tenteront de gagner seulement un sursis. Dans le camp helvétique, Severin Lüthi entend "conclure cette rencontre le plus vite possible". Le capitaine a gardé le mystère sur la composition de son double. "Rien n'est décidé. Ce 2-0 nous laisse toutes les options possibles: Federer avec Wawrinka, Chiudinelli avec Lammer ou Chiudinelli avec Federer ou Wawrinka."

Si l'on entend bien le discours du Bernois, la titularisation de Marc Chiudinelli samedi ne serait pas une surprise.

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