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Monfils: "Une ambiance de dingue! Voilà, de dingue!"

Attachant, comique, délié: Gaël Monfils est unique, inclassable. Morceaux choisis.

20 nov. 2014, 18:25
Gael Monfils avec Roger Federer, lors du tirage au sort.

La finale de la «Davis» n’a pas encore débuté, Gaël Monfils a déjà réussi sa coupe. Le Parisien établi à Trélex (VD) aborde une toison afro, depuis le début de la semaine, style Jackson Five. Un régime capillaire parmi tant d'autres. «La Monf», personnage unique, fantasque, s’illustre aussi en conférence de presse. Mardi, lors du premier rendez-vous devant les médias, il a déjà tapé dans le pas banal dès la première question. «Comment trouvez-vous le court?» Sa réponse: «Euh, je ne l’ai pas encore vu…» Merci, on repassera.

Jeudi lors du tirage au sort, Gaël Monfils - appelé à affronter Roger Federer vendredi - n’a pas manqué une occasion de plaisanter. «Quand avez-vous appris votre titularisation?» Grand sourire: «Il y a deux mois… Non, il y a quelques heures, cela peut être 24 comme 6.» Puis le Parisien s’est empressé de rajouter, de sa petite voix (même avec le micro, parfois on doit tendre l’oreille): «J’aurais préféré jouer en premier car il y a plus de pression dans cette rencontre. Quand je regarde mes potes jouer, cela m’enlève beaucoup d’énergie. Cela aurait été mieux pour moi de jouer en premier.»

L’homme aime faire le show, il se nourrit de l’énergie du public. «J’attends une ambiance de dingue! Voilà, de dingue!» Mais ressent-il la peur? «Honnêtement, il y a beaucoup de pression, je la sens car nous voulons vraiment bien faire. C’est une situation inhabituelle. C’est ma deuxième chance de gagner un point pour mon pays dans une finale (ndlr: après 2010, contre la Serbie). Alors oui, j’ai vachement peur!» Avec Gaël Monfils l’inclassable, il ne faut cependant pas se contenter d’une lecture au premier degré.

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