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France: le PS a fixé les derniers détails de la primaire de la gauche

Les modalités des primaires ont été fixées par le parti socialiste français. Elles auront lieu les 22 et 29 janvier prochain. Arnaud Montebourg a décidé qu'il participerait aussi à cette primaire, après la publication des modalités.

02 oct. 2016, 21:18
Après l'officialisation des modalités des primaires de la gauche, Arnaud Montebourg a annoncé sa candidature.

Le Conseil national du parti socialiste français a approuvé à l'unanimité les modalités des primaires des 22 et 29 janvier 2017, a annoncé dimanche le Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis. Elles devront être "loyales, impartiales et transparentes".

Le "parlement" du PS s'est réuni à huis clos dimanche à la Maison de la Mutualité à Paris pour arrêter les modalités de ce scrutin organisé par la "gauche de gouvernement" (qui réunit le PS et ses partenaires de la Belle Alliance populaire) afin de désigner le candidat de la gauche pour l'élection présidentielle de 2017.

"Ces primaires ne sont pas faites pour punir mais pour unir", a indiqué M. Cambadélis devant la presse après cette réunion.

Les candidatures pourront être déposées entre le 1er et le 15 décembre. La campagne débutera officiellement le 17 décembre et le PS allouera un budget de campagne de 50'000 euros à chaque candidat. Concernant les bureaux de vote, le premier secrétaire du PS a évoqué 8000 sites, précisant qu'il espérait se rapprocher du seuil des 9000.

Ces dispositions permettront d'organiser "des primaires apaisées pour une présidentielle rassemblée", a encore dit M. Cambadélis.

Montebourg se lance

Arnaud Montebourg, candidat jusqu'ici à la présidentielle, a annoncé dimanche sa participation à la primaire. "J'ai décidé d'inscrire ma candidature à l'élection présidentielle de 2017 dans le cadre des primaires de la gauche", a déclaré sur TF1 l'avocat de 54 ans.

Il avait jusqu'ici laissé planer le doute sur son intention de participer à la primaire, craignant que ses modalités ne reviennent à limiter la consultation aux seuls soutiens du gouvernement.

"Je crois, et j'en suis convaincu, que si nous nous rassemblons, nous pouvons l'emporter en 2017 et éviter ce scénario noir qui est annoncé de l'élimination programmée comme ce fut le cas le 21 avril 2002", a-t-il dit en référence à l'élimination du socialiste Lionel Jospin au premier tour de la présidentielle cette année-là.

L'énigme Hollande

La sénatrice PS Marie-Noëlle Lienemann, le militant socialiste Gérard Filoche et l'ex-ministre de l'éducation nationale Benoît Hamon, désormais l'une des figures des frondeurs socialistes, ont déjà annoncé leur souhait de participer à cette primaire.

Favori des sondages d'opinion, Emmanuel Macron, qui a quitté le gouvernement fin août pour se consacrer à son mouvement "En marche", ne passera pas par la case primaire s'il décide d'être candidat.

Le président François Hollande doit quant à lui annoncer début décembre s'il brigue un second mandat, ce qui se traduirait normalement par une participation à la primaire de la gauche.

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