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France: Manuel Valls ne peut pas prétendre à la présidence du parti "la République en marche"

Affichant clairement son intention de briguer la présidence du nouveau parti de la République en marche, Manuel Valls a été stoppé net par la commission d'investitures. L'ancien premier ministre ne remplit pas les conditions nécessaire. Son appartenance au Parti Socialiste est entre autre problématique.

10 mai 2017, 09:33
Manuel Valls ambitionne de devenir président du parti d'Emmanuel Macron.

L'ancien Premier ministre socialiste Manuel Valls ne remplit pas "à ce jour" les conditions d'une investiture pour les législatives. C'est ce qu'a affirmé mercredi Jean-Paul Delevoye, président de la commission d'investitures de la République en marche.

"A ce jour, il n'est pas dans les critères d'acceptation de sa demande d'investiture", a déclaré M. Delevoye sur Europe 1. "Et donc dans ce cas très précis, la commission nationale d'investiture ne peut pas analyser la candidature de M. Valls", a-t-il ajouté, précisant qu'il y aurait "aussi la lecture politique".

Invité à préciser ces "critères", le "M. Investitures" d'En Marche a répondu: "Etre adhérent".

"La parole de Manuel Valls est une parole qui n'est pas anodine. Elle est importante mais, comme tout un chacun, les règles s'imposent à tous, y compris Manuel Valls", a affirmé Jean-Paul Delevoye.

La République en marche doit annoncer jeudi la liste des candidats retenus.

 

 

Semaine polluée

"Il y a aura aussi la lecture politique. (...) Nous mesurons bien le courage qu'il a eu de quitter un Parti socialiste aujourd'hui en décomposition et nous voyons bien aujourd'hui qu'il n'est pas forcément opportun pour le mouvement En marche ! d'intégrer cette candidature, quel que soit le passé", a encore déclaré Jean-Paul Delevoye.

Il a rappelé qu'un candidat ou une candidate" avait été "prédéterminé" dans la circonscription où Manuel Valls a été élu pour la première fois en 2002 sous l'étiquette du PS.

Le choix de Manuel Valls, qui fait le diagnostic d'une mort du PS, a amplifié la crise au sein de l'appareil, déjà ébranlé par la défaite de Benoît Hamon au premier tour de l'élection présidentielle, le 23 avril, avec un peu plus de 6% des voix.

"Manuel Valls aurait dû attendre un peu avant de polluer une semaine extrêmement importante qui est regardée dans le monde entier et qui fait la fierté de la France", a jugé mercredi la ministre socialiste de l'Environnement Ségolène Royal sur RTL.

 

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