Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Présidentielle française: François Hollande rend hommage au policier tué dans l'attentat sur les Champs-Elysées

Le 20 avril dernier, une fusillade avait éclaté sur les Champs-Elysées de Paris, tuant un policier français. Mardi, François Hollande a rendu hommage à ce dernier. Marine Le Pen ainsi qu'Emmanuel Macron étaient présents lors de la cérémonie. Les deux candidats à l'élection présidentielle avaient réagi à l'événement dans les médias.

25 avr. 2017, 18:14
François Hollande a rendu mardi un hommage national au policier tué jeudi dans un attentat sur les Champs-Elysées.

Le président français François Hollande a rendu mardi un hommage national au policier tué jeudi dans un attentat sur les Champs-Elysées. La cérémonie a eu lieu en présence des deux finalistes de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

Le compagnon du policier tué, Etienne Cardiles, a commencé par saluer la mémoire de l'homme qu'il aimait dans un discours ému: "Je souffre sans haine (...) Cette haine Xavier, je ne l'ai pas parce qu'elle ne te ressemble pas (...) Le dialogue, la tempérance et la tolérance étaient tes meilleures armes".

L'attaque était survenue le 20 avril sur la célèbre avenue parisienne, trois jours avant le premier tour de la présidentielle. Elle a été revendiquée par le groupe Etat islamique (EI).

 

 

Ne pas "céder à la peur"

Emmanuel Macron et Marine Le Pen avaient réagi à l'événement de facon diamétralement opposée. Le centriste, libéral et pro-européen, avait appelé les Français à ne pas "céder à la peur". La cheffe de l'extrême droite avait déclaré redouter de nouveaux attentats. Elle avait martelé son programme ultra-sécuritaire.

Le président socialiste François Hollande les a tous deux conviés mardi à la préfecture de police de Paris pour la cérémonie d'hommage à Xavier Jugelé. Celui-ci est devenu à 37 ans le 239e mort de la vague d'attentats djihadistes commis en France depuis début 2015.

"De nouveau, la France a perdu l'un de ses fils parmi les plus braves, la République a perdu l'un de ses gardiens les plus valeureux", a déclaré M. Hollande lors de cet hommage national. Il a égrené les noms des quatre autres policiers tués par des djihadistes depuis 2015.

Le chef de l'Etat a appelé dans la foulée les deux candidats qualifiés pour le second tour de l'élection présidentielle, le 7 mai, à "accorder les ressources budgétaires nécessaires" aux forces de l'ordre.

Le meurtrier, déjà condamné pour des violences, a tué le policier de deux balles dans la tête sur les Champs-Elysées. Il a également blessé deux autres fonctionnaires et une touriste avant d'être abattu.

 

 

Le Pen multiplie les déplacements

A l'inverse de son rival centriste, assez discret depuis lundi, la candidate du Front national (FN) s'est très vite replongée dans la campagne en multipliant les déplacements.

Mardi matin, elle a visité l'immense marché de Rungis, en banlieue parisienne, qui approvisionne la capitale française, après un déplacement la veille dans une petite ville du nord du pays. La sécurité est l'un de ses thèmes de prédilection.

A Rungis, Marine Le Pen a récité au petit matin l'un des credo de son entre-deux-tours, celui du combat contre la mondialisation. "Quand il y a une concurrence déloyale, on met des écluses. Sinon on va tous mourir", a-t-elle dit à un commerçant.

Lundi soir, elle avait annoncé sur France 2 sa mise en congé de la présidence du FN. Ce geste est censé l'élever au-dessus de la mêlée.

Emmanuel Macron a de son côté laissé une impression de flottement. Le début de sa semaine a été parasité par la polémique sur le dîner de dimanche à la Rotonde.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias