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Présidentielle française: perquisition dans l'enquête sur les emplois fictifs de la femme de François Fillon

L'affaire "Pénélope Fillon" connaît un nouveau rebondissement. Une perquisition a été mené dans les locaux d'un journal auquel aurait collaboré la femme du candidat à la présidentielle François Fillon.

28 janv. 2017, 13:33
Pénélope Fillon (g.), épouse de François Fillon, a-t-elle perçu des rémunérations pour des emplois fictifs?

Une perquisition a eu lieu jeudi dans les locaux de la "Revue des deux mondes" à laquelle l'épouse de François Fillon a collaboré en 2012. La publication est au coeur de l'enquête sur des soupçons d'emplois fictifs.

Une source proche du dossier a confirmé samedi la perquisition, révélée par une information d'Europe 1. Les policiers, saisis mercredi d'une enquête préliminaire, cherchent à déterminer si Penelope Fillon a bénéficié d'emplois fictifs au sein de cette revue et en tant qu'attachée parlementaire, comme le suggère le Canard enchaîné.

Selon ce dernier, l'épouse du candidat de la droite à la présidentielle a été rémunérée 500'000 euros pour son travail auprès de son mari puis de son suppléant, et 100'000 euros pour sa collaboration à la "Revue des deux mondes".

 

Peu assidue

Michel Crépu, ex-directeur de cette publication mensuelle, a déclaré à la presse que l'épouse du candidat de la droite à la présidentielle n'avait rédigé en un peu plus d'un an et demi que "deux notes de lecture" de moins d'une page chacune.

Il a été entendu vendredi comme témoin au siège de l'Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales, de même que la journaliste Christine Kelly, auteure de la première biographie de François Fillon.

Possible retrait de la course

L'affaire a vite pris de l'ampleur après les révélations du Canard enchaîné qui ont filtré mardi: la polémique a aussitôt embrasé la classe politique et, mercredi, le Parquet national financier a ouvert une enquête pour détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel de ces délits.

Toute la question pour le camp Fillon est de savoir si les enquêteurs parviendront à faire rapidement la lumière sur le dossier, le candidat ayant déclaré qu'il renoncerait à la présidentielle d'avril-mai s'il était mis en examen.

Le vainqueur de la primaire de novembre tient dimanche à Paris son meeting de lancement de campagne.

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