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Présidentielle française: QG de campagne de Marine Le Pen visé par une tentative d'incendie

L'immeuble parisien où se trouve le QG de Marine Le Pen a été visé durant la nuit de mercredi à jeudi par une tentative d'incendie. Les responsables annoncent d'autres actions. Marine Le Pen pointe du doigt l'extrême-gauche.

13 avr. 2017, 08:46
Un groupe affirmant s'appeler "Combattre la xénophobie" a contacté l'AFP pour revendiquer cette action menée contre le FN de Marine Le Pen.

Le rez-de-chaussée de l'immeuble accueillant le QG de campagne de Marine Le Pen à Paris a fait l'objet, dans la nuit de mercredi à jeudi, d'une tentative d'incendie sans gravité. Un tag faisant mention du FN a été retrouvé, a-t-on appris de sources concordantes.

Les pompiers sont intervenus vers 02h40 dans une agence d'assurances située au rez-de-chaussée du 262 rue du Faubourg Saint-Honoré, pour un feu "rapidement maîtrisé" qui a "dégradé une porte et un paillasson et quelques vitres", a indiqué un porte-parole des pompiers.

Dans les étages de cet immeuble, situé en plein coeur de Paris non loin de l'Elysée, se trouve le quartier général de campagne de Marine Le Pen, la candidate du Front National à la présidentielle.

 

 

 

"Combattre la xénophobie"

L'origine du feu n'est "pas naturelle, probablement d'origine criminelle", a précisé une source policière, précisant qu'une inscription "FN vs KLM" avait été taguée à proximité.

Un groupe affirmant s'appeler "Combattre la xénophobie" a contacté l'AFP pour revendiquer cette action, menée selon lui à l'aide "de cocktails Molotov".

L'interlocuteur a également déclaré avoir mené une action similaire au siège du quotidien d'extrême droite Présent. "Ca va continuer tous les jours jusqu'aux élections", a ajouté l'interlocuteur, qui ne s'est pas présenté.

"Un policier est venu ce matin" pour vérifier les locaux du journal, a indiqué Caroline Parmentier, journaliste à Présent, selon qui "il n'y a pas eu de tentative d'incendie".

Le Pen incrimine l'extrême-gauche

"Je suppose qu’il s’agit là d’un acte probablement d’un groupe d’extrême gauche", a déclaré pour sa part Marine Le Pen sur France 2.

"Ces groupuscules se sentent en toute impunité depuis des mois. Le gouvernement de François Hollande les laisse faire depuis des mois, alors que j’ai réclamé à plusieurs reprises la dissolution de ces groupuscules (...) extrêmement violents", a-t-elle ajouté.

La présidente du FN a affirmé ne pas avoir été contactée par les services de l'Etat, alors que le ministre de l'Intérieur, Matthias Fekl, a dit sur RTL que ses équipes étaient en lien avec le parti depuis mercredi soir.

"Des actes inacceptables"

"Ce sont des actes inacceptables, le débat démocratique se traduira dans les urnes et c'est là que chacun doit faire ses choix", a commenté le ministre.

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