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Non réélu, le Glandois Gérald Cretegny doit "faire le deuil"

Figurant parmi les grands perdants des élections au Grand Conseil ce dimanche, Gérald Cretegny (AdC) n'est pas "au fond du trou" pour autant et souhaite rapidement rebondir.

01 mai 2017, 16:35
Le syndic de Gland livre son ressenti après sa non réélection au Grand Conseil ce dimanche.

Gérald Cretegny, un jour après les résultats, comment interprétez-vous votre éviction du Grand Conseil?
C’est sûr qu’il y a un petit bout de déception. Mon engagement au Grand Conseil faisait partie des choses que j’aimais beaucoup. Maintenant, il faut faire le deuil.  De manière générale, je fais plus de voix qu’en 2012, mais ça n’a pas été suffisant (n.d.l.r: 2464 voix en 2012 contre 3169 cette année). Je suis surpris du soutien que j’ai eu. Les habitants de Gland m’ont suivi et mon nom a beaucoup figuré sur des autres listes.

Vous étiez investis de plusieurs casquettes entre votre poste de syndic de Gland, de président du Conseil régional et de député. Pensez-vous que cela ait joué un rôle?
Je ne peux pas l’affirmer et je ne pense pas que cela soit le point principal qui, à mon sens, découle de la logique purement arithmétique. Je ne suis pas le seul a avoir plusieurs casquettes, mais une ou deux personnes se sont focalisées dessus et m’ont mis ça sur le dos. C’est un faux problème car cela fait partie intégrante de notre démocratie. Pour siéger dans les associations intercommunales, il est obligatoire de figurer dans la représentation communale. Il est vrai que les gens ne savent pas toujours sous quelle casquette j’interviens. 

Ce n’est donc pas un vote sanction contre vous?
En tous les cas je ne le ressens pas comme tel. Encore une fois, c’est plus de l’arithmétique politique qui fait que je perds ma place. Si j’avais été placé sur une autre liste, peut-être que je l’aurais encore. Pour les petits, c’est d’autant plus compliqué de se faire entendre: les autres occupent déjà la place et il faut savoir jouer des coudes. 

Selon vous, la campagne de l’Alliance du centre n’a pas été suffisante? 
Nous n’avons pas assez travaillé le concept de l’AdC. Nous avons un problème avec ça, et ce n’est pas quelque chose qu’on peut empoigner juste un an avant les élections. Il faut se donner les moyens d’exister. En ce sens, notre stratégie était trop floue et nous avons mis trop de temps à accorder nos visions. C’est une forme d’auto-critique. Mais pour un petit parti qui regroupe cinq instances différentes, c’est plus compliqué.

Et maintenant, qu’allez-vous faire?
Je ne sais pas encore où ni comment, mais vous me reverrez quelque part (rire). Je n’arrête pas de recevoir des messages de sympathie. Je suis encore dans la phase de deuil, il faut digérer. Mais il faudra rebondir. Je ne suis pas du genre à rester les bras croisés au fond du trou.

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