Les conseillers arnésiens se sont montrés efficaces et déterminés dans leur volonté. Il leur a fallu un peu moins d'une demi-heure pour valider la convention de fusion qui leur était soumise. Le vote est un signal clair de leur volonté de se rapprocher des huit autres communes: 26 oui, 2 non et un bulletin blanc.
Une fois le rapport de la commission ad hoc lu - qui était favorable à un rapprochement entre les communes - les conseillers n'ont pas souhaité engager de débat. Par contre, le vote à bulletins secrets a été demandé.
A l'issue du vote positif, le syndic Christian Graf a remercié l'organe délibérant pour son soutien à la Municipalité. Il a évoqué un vote "historique", espérant que les autres communes feraient comme Arnex afin que les citoyens des neuf communes puissent voter le 25 janvier prochain.
Dans son rapport, la commisions ad hoc a relevé que cette volonté de rapprochement avait déjà été manifestée en 2013 par un vote consultatif positif de la part de l'organe délibérant. La commission a en outre ajouté que c'était le "bon moment" pour envisager une fusion. Parmi les arguments en faveur d'un rapprochement, la dégradation de la situation financière de la commune, la problématique de trouver des candidats pour s'engager pour la chose publique ainsi que la crainte d'un isolement de la commune si elle ne rejoignait pas le processus. Enfin la commission s'est montrée confiante par rapport au maintien de l'identité des Arnésiens dans ce mariage, au vu de leur fort ancrage associatif.
Le seul bémol avancé par la commission a été le passage, si la fusion aboutit, pour leur commune à un Conseil communal. "La facilité d'exercer les droits démocratiques, notamment pour les jeunes, ne sera pas reconduite dans la commune Asse et Boiron.
"Force nous est de constater que la balance des avantages et des inconvénients pour Arnex-sur-Nyon penche du côté des avantages et donc de la fusion Asse et Boiron", a conclu la commission.