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Asse et Boiron: les opposants répliquent aux accusations des syndics

A Gingins, Chéserex et La Rippe, trois comités d'habitants opposés à la fusion continuent continuent leur campagne en vue de la votation du 25 janvier.

29 déc. 2014, 17:58
Gingins, lundi 29.12.2014, Fusion de communes, Asse-et-Boiron, portrait des opposants, de gauche à droite : Marc Bory (La Rippe), Georgette Ansermet (Chéserex) et Pierre Schaller (Gingins), photos Cédric Sandoz

«Oui, ça nous a véxés. Sur  le coup, on n’a pas voulu réagir, mais aujourd’hui, on veut remettre les pendules à l’heure.» Lundi après-midi, le conseiller communal de Gingins Pierre Schaller, ancien syndic et opposant déclaré à la fusion, a tenu à répondre aux «attaques» du Comité de pilotage (COPIL) de cette union des 9 communes qui sera votée le 25 janvier prochain. Pour rappel, vendredi 19 décembre (lire «La Côte» du 22 décembre), le Comité avait dénoncé des «dérapages» chez les opposants, regrettant que ceux-ci ne respectent pas de code de bonne conduite à l’heure de développer leurs arguments.

«On ne veut pas déclarer la guerre. Au contraire. Par contre, il faut bien admettre qu’il n’y a jamais eu de Gentlemen’s agreement passé avec le COPIL car le COPIL ne nous a jamais contactés à cet effet.» Méthode contre méthode. Ressenti contre ressenti. Mais derrière ces reproches mutuels, des positions irreconciliables. Ou presque. «J’avais à l’époque déposé une motion pour fusionner avec Chéserex. Pas à neuf. Et pendant l’élaboration de la Convention, j’avais dit aux autorités de parler davantage avec la population, d’aller prendre le pouls au bistrot, parce que c’est au bistrot que les gens parlent.» Pierre Schaller verrait aussi bien des fusions par binômes, dont Borex-Crassier et Signy-Grens. Puis laisser le temps au temps.

 

Lire notre article dans l'édition La Côte de mardi.

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