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Trois comités mis sur pied pour dire "non" à la fusion

A La Rippe, Chéserex et Gingins, les opposants s'organisent. Chacun de leur côté.

28 nov. 2014, 00:01
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Après les "pro", c'est au tour des "anti" fusion d'affûter leurs armes et de se lancer dans la bataille. Mais contrairement aux premiers, les seconds ne se sont pas ralliés en comité intercommunal. Les opposants de La Rippe, Gingins et Chéserex ont en effet décidé de faire campagne chacun de leur côté. Pour affirmer leur attachement à leur identité villageoise. Tour d'horizon de leurs arguments.

 

La Rippe

 

Les trois membres du COPAF (Comité pour une autre fusion) se disent opposés à la convention de fusion telle qu'elle est préconisée par les autorités politiques. "On sait bien que la fusion est compréhensible pour certaines communes. On estime que les attentes des neuf communes ne sont pas les mêmes, qu'il s'agit de territoires disparates et qu'il y aura une perte d'indépendance politique. Pour l'instant, nous voulons simplement rendre la population attentive tout comme prendre le temps pour retravailler le texte de la convention" , détaille Marc Bory, l'un des membres.

Selon lui, l'argument de dire que le taux d'imposition de La Rippe va baisser de 12 points est faux. "La baisse du taux d'imposition a été établie sur des chiffres de l'année 2012. On ne peut pas garantir qu'en 2017 il sera toujours à 53 points", analyse-t-il. Et de compléter que leur comité débutera ses actions la semaine prochaine.

 

Chéserex

 

Conserver l'indépendance politique, économique et fiscale du village. Voilà les trois principaux arguments du "Comité pas de fusion Chéserex" (COPAFC), mené notamment par l'ancienne municipale des bâtiments Georgette Ansermet. " Nous voulons protéger et pérenniser le patrimoine communal que des générations de Brasse-Cailloux ont permis d'établir ", explique cette dernière.

Elle ajoute: " Le système de collaboration intercommunale au travers de l'AIAB et de l'AEE (ndlr: l'Association intercommunale Asse-Boiron et l'Association intercommunale enfance et école) fonctionne bien. Pourquoi se lancer à un rythme effréné vers une fusion dans laquelle notre commune aurait clairement plus à perdre qu'à gagner? "

La présidente du comité reste discrète quant aux armes qui seront utilisées pour faire campagne. Elle indique simplement que " tous les moyens disponibles seront utilisé s".

 

Gingins

 

Les opposants ginginois, eux, n'ont pas hésité à sortir l'artillerie lourde. Des affiches anti-fusion ont été placardées dans le village. Et, vendredi matin, les habitants de la commune ont découvert dans leurs boîtes aux lettres un tout-ménage détaillant, en neuf points, les arguments du comité anti-fusion. " Nous ne sommes pas des "neinsager". Nous avons simplement l'impression que notre patrimoine n'a pas été pris en compte dans ce projet de fusion. Et nous voulons en avertir la population ", indique Pierre Schaller, membre du "Comité pas de fusion Gingins" (COPAFG) et ancien syndic. MLB/AGO

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