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Guy Parmelin: "Cancellara, un exemple pour Monsieur et Madame Tout-le-Monde"

Arrivé mercredi à Rio, le conseiller fédéral Guy Parmelin a vécu le sacre de Fabian Cancellara avec émotion. Il se confie.

11 août 2016, 07:12
Guy Parmelin, le conseilleur fédéral en charge des sports, félicite Fabian Cancellara, champion olympique de contre-la-montre.

Les cloches retentissent à la Maison suisse. Le héros du jour arrive avec un quart d’heure de retard. Cependant, l’après-midi, Fabian Cancellara fut pile à l’or. Sa médaille autour du cou, le Bernois savoure cet ultime chapitre d’une brillante carrière. Sur le podium, devant une haie de caméras, de micros et de smartphones (tout le monde veut un peu de «Spartacus»), le champion olympique du contre-la-montre reçoit les félicitations de Guy Parmelin. «C’était spannend», reconnaît le conseiller fédéral en charge du département des sports, mêlant allégrement français et allemand. Arrivé à Rio le matin même, le politicien de Bursins n’a rien raté de la démonstration de son compatriote. Il nous a accordés quelques minutes. 

Monsieur le conseiller fédéral, vous arrivez à Rio et le jour même, la Suisse décroche sa première médaille d’or. Vous ne pouviez pas mieux commencer votre séjour au Brésil, n’est-ce pas?

Naturellement! Nous avons pris l’avion de Berne, à 22h, hier soir (ndlr: mardi soir). A ce moment-là, nous avions depuis une heure que la Suisse avait décroché une médaille de bronze (ndlr: par Heidi Diethelm Gerber, au pistolet). Nous avions encore l’espoir d’avoir une médaille en escrime. Nous avons appris en cours de route, lors de notre escale au Cap Vert, que malheureusement nous n’avions pas réussi à la décrocher. Mais ce n’est que partie remise. Quant à ce mercredi, c’est magnifique!

Fabian Cancellara, Heidi Diethelm Gerber, ce sont deux parcours, deux carrières différentes, mais un peu de l’image de la Suisse, non?

Effectivement. C’est, par deux fois, la preuve d’une volonté extrême. Fabian Cancellara n’avait plus rien à prouver, nous le savions. Il a eu des blessures, les dernières années n’ont pas été simples. Si on pense aux Jeux olympiques de Londres, il était tombé. Nous l’avons vu, il s’est relevé, il s’est battu, il est revenu et il a prouvé qu’avec de la ténacité, nous pouvons atteindre nos objectifs. Fabian Cancellara est un exemple pour tous les sportifs, les jeunes sportifs. Il est un exemple aussi pour les politiciens: parfois nous perdons, il faut savoir se relever et revenir. Et finalement, il est un exemple pour Monsieur et Madame Tout-le-Monde. Avec de la volonté nous arrivons souvent à renverser des montagnes.

Fabian Cancellara qui lâche des larmes pendant l’hymne national…

C’était émouvant, c’est clair. Pour nous toutes et nous tous, car nous avons vraiment vécu cette course avec lui, surtout à la fin. Quand nous avons vu qu’il avait fini la dernière descente, un passage dangereux, quand il a rejoint le plat, on s’est dit «c’est bon!». Evidemment il peut toujours y avoir un ennui mécanique. Mais c’est vrai, cela m’a frappé, sur le podium, il avait les yeux embués, si vous me passez cette expression.

Interview à retrouver en intégralité dans nos éditions de vendredi.

 

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