«Je pense qu’en deux ans, on a drainé plus de nouveaux grimpeurs à Totem qu’en extérieur dans les vingt dernières années, lâche Killko Caballero, cogérant de la société spécialisée dans les salles de grimpe et adepte des formules qui claquent. Il faut une mentalité d’aventurier pour aller directement dehors. C’est pour ça que l’escalade était un marché de niche il y a dix ans encore.»
Si la grimpe est évidemment plus accessible en salle, surtout le soir ou en hiver, les grimpeurs sont, n’en déplaise à l’entrepreneur, de plus en plus nombreux sur les falaises de la région. Des sites qui sont équipés par des ouvreurs qualifiés et accessibles à tous les initiés mais sous leur propre responsabilité. «Les sites extérieurs ne sont pas la propriété d’une société», expose Alan Delizée, directeur de l’école suisse d’escalade de la Dôle. Avant d’exemplifier: «Il y a quelques années, on a été mandaté...