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L’escalade, ce sport de niche qui ne cesse de grimper

Autrefois prisées quasi uniquement par les grimpeurs confirmés, les salles d’escalade se multiplient dans la région où un véritable marché s’est créé en à peine 20 ans. Avec des entreprises ambitieuses, l’offre est abondante et les salles ne désemplissent pas.

26 sept. 2019, 05:00
À Echandens, Daniel Rebetez pose avec le matériel nécessaire à la pratique de l'escalade en voie.

Une fois la porte d’entrée passée, c’est un véritable dédale de prises multicolores soigneusement installées sur ces parois plus ou moins penchées qui s’offrent à nous. A Versoix, Totem a ouvert un petit paradis pour les fous de magnésie. Et pourtant, pas grand monde n’a fait le déplacement en ce début d’après-midi. «Mais détrompez-vous, tous les soirs et les week-ends, la salle est bien plus remplie», rassure Killko Caballero, l’un des gérants de l’entreprise spécialisée dans le bloc, une des trois formes de grimpe (voir encadré).

La salle versoisienne, construite il y a deux ans, fait le plein régulièrement, comme ses «grandes sœurs» à Ecublens et Vevey. L’aventure Totem a débuté il y a seulement quatre ans, quand Killko Caballero et son associé Arthur Veenhuys ont repris une salle au bord de la faillite à Gland. «Elle était faite par un grimpeur pour les grimpeurs, mais ils ne sont pas...

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