Exit le rock, place au hip-hop. En sourdine depuis près de quinze ans, le rap fait son grand retour dans les clubs, les festivals et les médias, reléguant au second rang les bons vieux groupes à guitares. On pense tout d’abord au Français Orelsan, qui raflait cet hiver trois récompenses aux Victoires de la musique. Puis à son jeune compatriote Rilès qui, sans l’aide des télés et radios, cumule les clics sur YouTube à en avoir le vertige.
La liste pourrait être encore longue, sans compter que le phénomène s’observe aussi au niveau local. En particulier à Genève, où une bande de jeunes vingtenaires, représentée par Di-Meh, Slimka ou Makala, est en train de sa faire une place au soleil. Impossible, donc, pour les pros comme pour le public, d’ignorer cette lame de fond. Par conséquent, bon nombre de ses porte-voix se retrouvent à l’affiche de cette 43e édition de...