Elles sont trois, assises autour d’un thé. Il y a Chloé Démétriadès, artiste engagée dans plusieurs associations locales, Patricia Alcaraz, ex-journaliste aujourd’hui syndicaliste, mère de famille, et Marie Métrailler, étudiante morgienne qui termine sa thèse en sciences politiques à l‘UNIL. «Mais ça aurait pu être n’importe qui d’autre, on n’est pas représentatives de toute la diversité du groupe», précisent-elles de concert.
Marie Métrailler fait partie du collectif vaudois pour la grève des femmes. «On a créé un secrétariat pour informer, coorganiser quelques évènements et relayer ceux des groupements locaux. Mais c’est un mouvement décentralisé», souligne la jeune femme.
A Nyon, la première réunion a eu lieu en octobre 2018 sous l’impulsion – notamment – de Chloé Démétriadès, et le bouche-à-oreille a fait le reste. Tout s’organise via un groupe Whatsapp riche de 62 membres, et tout un-e chacun-e peut s’inscrire à une newsletter. Le but? «Au fil des rencontres informelles,...