Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Femmes paysannes, l’autre combat quotidien

Si les femmes paysannes et les agricultrices de La Côte seront peu à faire grève ce vendredi, ce n’est pas faute d’être engagées. Ce mercredi, certaines d’entre elles défilent à Berne pour obtenir la reconnaissance de leur statut. Car actuellement, administrativement, être femme de paysan, c’est d’abord être femme au foyer.

12 juin 2019, 06:00
Laurance Bassin,  de Marchissy, est la présidente de l’Association romande des paysannes professionnelles,

Si faire grève correspond peu au style des paysannes et agricultrices vaudoises dans leur grande majorité, en revanche elles n’ont pas attendu le 14 juin pour revendiquer leurs droits. La preuve, ce mercredi, l’Union suisse des paysannes et des femmes rurales (USPF) et Swissaid lancent conjointement «l’Appel des femmes paysannes» avec ce slogan «Une vie sans sécurité ni reconnaissance, vous trouvez ça juste?».

Leurs revendications ont trait à la sécurité sociale, à la représentation politique et à l’amélioration des conditions juridiques des paysannes en Suisse et dans le monde. «Notre vœu le plus cher à l’heure actuelle concerne la reconnaissance du statut de la femme paysanne, notamment via la couverture sociale», confirme Laurence Bassin, de Marchissy, présidente de l’Association romande des paysannes professionnelles (ARPP).

Notre vœu le plus cher à l’heure actuelle concerne la reconnaissance du statut de la femme paysanne, notamment via la couverture sociale.
Laurence Bassin présidente de...
Votre publicité ici avec IMPACT_medias