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Pouvoirs publics ou multinationales privées, qui dirigera le trafic?

Que ce soit une collectivité ou un géant mondial de la publicité qui vous guide, le parcours pourrait changer selon les intérêts de chacun. Les pouvoirs publics inciteront à contourner les centres-villes, tandis que l'opérateur privé qui se finance par la publicité, pourrait être tenté de vous conduire auprès d'un de ses annonceurs.

21 sept. 2018, 05:00
Les priorités en matière de gestion du trafic ne sont pas forcément convergentes pour des responsables d’urbanisme ou des services se finançant par de la publicité particulièrement efficace.

Connaître l’encombrement des routes en temps réel pour calculer l’itinéraire le plus fluide. La moulinette est aujourd’hui maîtrisée et la plupart des automobilistes qui utilisent leur smartphone en tant que GPS partent du principe que le chemin proposé est le plus judicieux compte tenu de ces facteurs extérieurs et changeants.

Deux aiguilleurs du trafic vers Genève

Mais à quels intérêts réagit ce guide virtuel? Si l’on prend pour exemple le canton de Genève, celui-ci propose, sur son portail infomobilité le reflet de cette situation en temps réel, captée par des centaines de capteurs routiers connectés, collectant de précieuses informations utiles pour la planification urbaine.

De son côté, Google propose son application Waze qui indique le meilleur itinéraire en fonction des conditions connues via la remontée d’informations issues des smartphones de ses utilisateurs (passifs) quant à l’état d’encombrement des routes.

Le hic, c’est que les objectifs visés par ces deux types...

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