Vincent Kaufmann, est-ce que le canton de Vaud est à l’écoute des aspirations de la population?
Le canton de Vaud, comme d’autres cantons romands, a eu jusqu’à la fin des années 1990, une attitude un peu endormie sur les questions de mobilité. On a continué à investir essentiellement dans les infrastructures routières, sans voir que les aspirations de la population étaient en train de changer. Et maintenant, on est dans une phase de rattrapage très, très forte dans toute la Suisse romande et particulièrement dans l’arc lémanique, avec la mise en place d’infrastructures de grande qualité. C’est le CEVA qui déborde jusque dans le canton de Vaud, c’est l’offre Léman 2030. Ce rattrapage répond à une aspiration que l’on observe beaucoup dans les enquêtes depuis quelques années, à savoir moins se déplacer en voiture, être moins dépendant de la voiture. Et l’on voit que ce souhait a de la peine...