En cette année 1907, Charlotte Pellet, veuve de 73 ans, habite au cœur de Genolier, en face de l’église, vivant d’une modeste rente. Au village, tous l’apprécient et la surnomment affectueusement grand-mère. Le jeudi 12 décembre, le municipal Eugène Vallon, alerté par une voisine de l’absence de Charlotte malgré la présence d’une lampe allumée à son domicile, se décide à ouvrir la porte de son domicile avec un passe-partout. Ses craintes se confirment en entrant dans la cuisine. Il y découvre Charlotte gisant sans vie sur le dos près de son fourneau, un bleu à la tempe.
Mort naturelle due à un anévrisme ou mort causée par une main criminelle? Le Dr Aloys Gaillard, de Begnins, fait part de ses doutes et, après un examen attentif du corps, conclut à la nécessité de l’autopsier. Il en ressort que la mort a été causée par asphyxie avec violence, sans doute par...