Si les Anglais ont eu en 1963 leur casse du siècle avec l’attaque de nuit du train Glasgow-Londres qui transférait des fonds de banques écossaises, les annales vaudoises du braquage de trains ne sont pas vierges pour autant, même si nous n’avons pas encore eu droit à une adaptation cinématographique dans la lignée du «Cerveau» de Gérard Oury avec Belmondo et Bourvil.
L’histoire débute la nuit du 3 novembre 1978 à Bretonnières, village de moins de 200 habitants du pied du Jura, traversé par la ligne ferroviaire Vallorbe-Lausanne. Lorsque le train omnibus en direction de Lausanne s’arrête à Bretonnières, une voyageuse d’une trentaine d’années, munie de béquilles et la jambe dans un plâtre, demande au contrôleur d’aller chercher son tricot dans la salle d’attente.
Après trois minutes, le train peut reprendre sa course à destination de Lausanne. C’est alors à 19h25 que des employés de la poste découvrent que le...