Sur les bancs de l’école, nous avons tous un jour ou l’autre subi l’épreuve intimidante de la dictée. Et celle encore plus traumatisante lors de la remise de l’épreuve où s’accumulaient les marques rouges qui attestaient que nous avions assassiné à de multiples reprises le code sacro-saint de l’orthographe.
Un exercice médiatisé
Cet exercice implacable avait même été réhabilité dans les années 1980-1990 par Bernard Pivot qui l’avait transformée en compétition pour les francophones qui tentaient de slalomer entre les traquenards que le malicieux journaliste inventait avec un plaisir non dissimulé. Mais avant de devenir un concours médiatisé par la télévision, cette dictée est longtemps restée confinée dans les écoles et faisait même partie des matières évaluées lors des examens.
Les archives cantonales vaudoises conservent les fameuses données d’examens. On découvre ainsi qu’au début du XXe siècle, les dictées proposées aux élèves sont certes là pour tester leurs compétences orthographiques,...