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C’était hier: la fièvre du vendredi soir

L’historien Nicolas Quinche nous raconte la fin tragique d’Henri Glayre, tué par son fils.

09 févr. 2019, 08:00
Nicolas Quinche, historien.

En ce vendredi 2 août 1912, Henri Glayre, ouvrier âgé de 19 ans et employé à la fabrique Paillard et Cie à Sainte-Croix, rentre vers 18h au domicile parental à La Villette où il soupe avec sa mère et ses trois frères. La soirée va virer au drame à l’arrivée du père vers 22h. Une dispute éclate pour un prétexte futile entre Henri et son père.

Après être sorti quelques minutes, Henri rentre armé de revolvers et quand il recroise son père, il lui tire à plusieurs reprises dans la poitrine. Le père réussit tout de même à agripper Henri et une lutte animée s’engage. Henri parvient encore à tirer plusieurs balles sur son père qui finit par décéder. En sortant, il croise sa mère, qui était allée chercher de l’aide. Elle parvient à le ramener à l’intérieur.

Quand elle découvre le cadavre de son mari, elle panique, se met...

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