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Chronique sexo: quand les prédateurs rôdent...

Ce mois-ci, notre journaliste Anne Devaux se penche sur la délicate question du harcèlement sexuel.

11 nov. 2020, 07:00
Chaque mois, la journaliste Anne Devaux se fend d'une chronique sexo.

«Il n’y a pas de pervers qui soit bête. Ce sont des hommes qui sont souvent très intelligents et de ce fait, ils vont arriver à des postes qui vont leur permettre d’exercer cette perversion.» Ainsi, s’exprimait le Dr William Lowenstein à propos des prédateurs sexuels, sur les ondes de la radio française Europe 1, le 17 octobre 2017. En dehors de toute considération subjective sur la duplicité ou le laxisme de certains environnements professionnels à lutter contre ce phénomène, la question de l’adéquation de l’arsenal pénal à la réalité des faits de harcèlement sexuel se pose. Sans délit constaté et prouvé, pas de victime ni de coupable.

Les prédateurs sexuels qui occupent des positions très en vue sont galvanisés par l’érotisation inhérente à l’exercice de leur pouvoir. Fouisseurs comme le «sus domesticus», petit nom latin du cochon, ils n’écoutent que leur appétit. «Notre société est encore très imprégnée...

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