«[…] Le phénomène des personnes asexuées, dont on ne parlait presque jamais dans le passé, aujourd’hui est une orientation revendiquée des personnes qui n’éprouvent aucun désir de cet ordre». Darius Rochebin, qui confond asexué et asexuel, annonce ainsi un reportage sur le sujet dans le JT de 19h30 du 31 mai 2018.
Récemment, une lectrice m’a interpellée sur le thème de l’asexualité qui représente le A de LGBTQIA+. Incapable de concevoir l’absence totale d’intérêt pour la sexualité, j’imaginais une sorte de pathologie multifactorielle. Libido en berne, dysfonctionnement hormonal, vaginisme, impuissance, traumatisme… La liste de tout ce qui peut éloigner de la sexualité n’est pas exhaustive. Or, toutes ces causes ne s’apparentent pas à de l’indifférence pour la chose, mais à des obstacles pour y accéder.
Au Centre de sexologie et couple de la Côte, Nathalie Monnin Gallay, engage chacun d’entre nous, «à prendre conscience de ses a priori face...