«L'amour fantasmé vaut bien mieux que l'amour vécu. Ne pas passer à l'acte, c'est très excitant.»
Ainsi parlait Andy Warhol, qui multipliait les portraits et les soirées new-yorkaises en belle compagnie. Tout comme l’artiste, nous fantasmons jour et nuit. Là où ma conscience et la vôtre posent les limites de notre imaginaire érotique, l’inconscient permissif prend la relève. Une odeur, un mouvement, un geste suffisent à susciter une excitation sexuelle.
Par exemple, lors de la finale de la Coupe du Monde de foot, lorsqu’un caméraman a su saisir le geste d’Olivier Giroud soulevant son maillot pour essuyer la sueur de son visage, découvrant l’espace d’une seconde son abdomen de dieu grec, je ne suis pas restée de marbre. Et pourtant je ne me vois pas femme de footballeur, loin de là, malgré mon amour des petits chiens et des gros bijoux.
Selon Laurence Dispaux, qui exerce au Centre couple et...