«Surtout, tu le gardes pour toi, avec Bernard nous consultons un sexologue depuis un mois», ai-je été surprise d’entendre chuchoter ma voisine à son amie lors de la messe d’un mariage. Telle la tour de Pise, je me suis penchée autant que faire se peut sur un banc d’église. Et alors? «Je ne sais pas, Bernard ne voit pas le problème, il trouve que tout va bien.»
Tandis que le prêtre promettait les merveilles de l’Amour aux jeunes mariés, tout en les prévenant des mauvais jours incontournables du mariage, ma voisine chuchota pour elle-même: «Les pauvres, ils devraient tout de suite consulter.» Si une bourgeoise catholique ménopausée en arrive à cette conclusion lors d’une messe de mariage en Bretagne, alors il est grand temps de lever les tabous.
Une grippe se soigne sans honte ni tabou, une sexualité grippée aussi.
Au Centre de sexologie et couple de La Côte, Nathalie...