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La chronique sexo d’Anne Devaux: la masturbation

Si le pénis est un ami que l’on peut prendre par la main, le clitoris se fait plus discret dans les conversations. Mais les choses évoluent.

04 févr. 2020, 11:00
Chaque mois, notre journaliste se fend d'une chronique sexo.

«Les hommes donnent un nom à leur pénis parce qu’ils détestent qu’un inconnu prenne 99% des décisions à leur place», selon Allan Pease, psychologue australien, lucide et/ou désillusionné.

Baptisé, le pénis identitaire et identifié devient comme un ami que l’on peut prendre par la main. La masturbation masculine est sans tabou. La pratique, en général, devrait rejoindre le panthéon des méthodes pour se reconnecter avec son corps. Très efficace pour affirmer sa présence ici et maintenant comme l’enseigne la méditation, par exemple. Plaisir des caresses, montée du désir, «climax», félicitée post-orgasmique et bye-bye le petit vélo dans la tête.

Pourtant, «on commence à parler de masturbation féminine mais ce n’est pas acquis dans les comportements sexuels des femmes», constate Lara Pinna, sexologue au Centre de sexologie et couple de La Côte. Elle dénonce «tout ce qu’on fait croire à propos de la supériorité de l’orgasme vaginal sur le clitoridien, ainsi...

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